Pourquoi est-ce que Nestlé ne saisit pas les tribunaux lors de fausses allégations ?
Il est important d’avoir des médias indépendants et critiques. Nous soutenons volontiers les journalistes dans le travail en leur fournissant des informations sur notre entreprise et nos activités. Nous répondons aux demandes des médias, les informons de manière transparente et prenons position sur des sujets qui concernent notre entreprise.
Mais nous ne pouvons obliger personne à partager notre point de vue ou à le relayer intégralement. La diffusion d’informations équilibrées n’est pas un droit. Et il arrive parfois, hélas, que des articles ou reportages contenant des informations partiales voire fausses soient publiés – parce qu’un média reprend une citation partiale de nos détracteurs, sélectionne les faits qui l’intéresse, tords l’information ou la replace dans un contexte trompeur. Le but est certes d’influencer le spectateur/lecteur, mais le journaliste ne peut pas être poursuivi pour fausse déclaration pour autant. Du point de vue du droit de la presse, il est quasi impossible d’intenter une action en justice contre de tels articles ou reportages. Il n’existe un droit de rectification qu’en cas de fausses allégations avérées de la part d’un média.
C’est la raison pour laquelle nous communiquons également sur nos plateformes, comme notre site Internet, sur des thématiques controversées, et proposons des informations complémentaires sur nos méthodes de travail, nos programmes et nos avancées. Nous prenons aussi position sur des sujets délicats lorsqu’ils concernent notre entreprise