Vers toujours plus de durabilité
L’énergie hydraulique est la première source d’électricité du pays, et désormais aussi de Nestlé Suisse. Suivez-nous jusqu’au barrage de Mauvoisin, qui couvre près de 50 % de notre consommation électrique.
Notre engagement pour l’énergie hydraulique
Les barrages sont tous des édifices colossaux, et celui de Mauvoisin ne fait pas exception. Situé en Valais, dans le val de Bagnes, il s’étend sur plus d’un demi-kilomètre de long, entre d’imposants sommets, et retient jusqu’à 210 millions de mètres cubes d’eau – un volume qui pourrait remplir 350 fois le Hallenstadion de Zurich.
Cette eau génère chaque année 1040 gigawattheures d’électricité, dont une petite partie joue désormais un rôle important chez Nestlé Suisse : depuis le 1er janvier 2022, nous couvrons près de 50 % de toute notre consommation électrique en Suisse grâce à l’énergie hydraulique de Mauvoisin. Une étape importante vers nos objectifs climatiques, qui consistent à atteindre zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050 et à être plus engagés localement.
Le contrat d’approvisionnement en électricité nous garantit quelque 100 gigawattheures (GWh) par an de courant issu de Mauvoisin jusqu’en 2026. Cette quantité correspond aux besoins cumulés en électricité de nos usines de Bâle, Konolfingen, Wangen, Henniez, Orbe, Broc et Manno.
L’œuvre d’un précurseur
Si nous avons pu créer un lien si étroit avec le val de Bagnes et le barrage de Mauvoisin, c’est grâce à l’ingénieur Albert Maret (1900 – 1984). Des experts renommés avaient remis un rapport au Conseil fédéral, expliquant qu’il ne serait pas rentable de miser sur l’énergie hydraulique en Valais.
M. Maret a prouvé le contraire. La construction du barrage s’est achevée en 1957. Plus tard, Albert Maret a également apporté une contribution significative aux constructions des barrages du lac de Salanfe et du lac d’Emosson, ce qui lui a valu d’être considéré comme l’un des précurseurs de l’époque des grandes constructions de barrages.
Le barrage de Mauvoisin demeure sa plus grande réussite et ne se contente pas d’être aujourd’hui encore le plus haut barrage de type voûte d’Europe. À l’époque, la centrale devait couvrir 6 % de toute la consommation électrique de Suisse et «nettement contribuer au futur approvisionnement énergétique de notre pays», comme l’écrivait en 1953 Arthur Winiger, directeur d’Elektro-Watt Zurich, dans le journal «Schweizerische Bauzeitung».
«L’énergie hydraulique est un pilier de l’approvisionnement électrique en Suisse.»
Aujourd’hui, plus de 50 % de l’électricité suisse (ou quelque 40 térawattheures ) sont produits avec de l’énergie hydraulique. Et un térawattheure vient de la centrale de Mauvoisin.
Johan Savioz, directeur de la centrale électrique de Mauvoisin, connaît l’importance de l’énergie hydraulique: «L’énergie hydraulique est un pilier de l’approvisionnement électrique en Suisse et continuera à jouer un rôle de premier plan dans les années à venir.» Pour lui, c’est un privilège de travailler dans ce sublime paysage naturel et de contribuer à la production de cette énergie hydraulique vitale, locale et renouvelable.
Plus de production, moins de consommation
Nestlé s’est fixé pour objectif de se fournir uniquement en électricité issue de sources renouvelables d’ici à 2025. En Suisse, nous avons déjà atteint cet objectif et l'approvisionnement annuel de 100 gigawattheures à partir du barrage valaisan de Mauvoisin y contribue de manière significative.
Par ailleurs, nous sommes parvenus à réduire la consommation énergétique de nos usines grâce à l’optimisation de nos procédés de fabrication. «Nous avons réduit notre consommation d’énergie de 25 % en 10 ans alors que les volumes de production ont augmenté», déclare Michael Trösch, Environmental Officer chez Nestlé Suisse.
Notre site de production et notre centre de recherche de Konolfingen en sont de parfaits exemples : ici, la consommation d’énergie a été réduite de 35 %. Un résultat obtenu grâce à l’application de différentes mesures.
Vers toujours plus de durabilité, nous avons déjà prévu d’autres mesures pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050. «La priorité numéro un à Konolfingen est de faire un usage efficace de l’énergie et de récupérer la chaleur. Ces simples gestes nous permettront déjà de réduire nos émissions de CO2 de 50 % environ.»
Sources photos
Photo de titre, Benjamin Austin (flickr.com/Plain Refrain)